Pourquoi un nouveau stade ?

Le développement sportif et économique du Club passe par la construction d’un nouveau stade. Celui-ci permettra de conquérir de nouveaux publics, de diversifier et de sécuriser les revenus du Club. Il est la condition indispensable d’une politique sportive ambitieuse visant la conquête de nouveaux trophées.

Un outil pour sécuriser le modèle de développement du club

Les clubs de football professionnels sont de plus en plus dépendants des droits de retransmission télévisée qui représentent en 2020, pour le MHSC, 64 % de son budget annuel. 

Par ailleurs, l’exploitation des équipements sportifs par les collectivités qui en sont propriétaires (comme l’exemple du stade de la Mosson propriété de Montpellier Méditerranée Métropole) est dans la grande majorité des cas déficitaire, ce qui implique un financement par l’impôt pour en assurer l’entretien et un soutien constant de la Collectivité. 

Face à ces constats, plusieurs clubs français et européens ont entrepris de financer sur fonds privés la construction de nouveaux stades, dont ils deviennent propriétaires. Ce choix permet aux clubs de développer leurs actifs (c’est-à-dire leur patrimoine), de diversifier leurs sources de revenus (merchandising, organisation de séminaires, concerts, manifestations sportives, etc.), d’attirer de nouveaux partenaires et investisseurs, et de développer leurs recettes de billetterie par l’augmentation de la fréquentation et en s’adressant à de nouveaux publics.

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L’évolution est calculée sur la moyenne des chiffres de fréquentation des 2 dernières saisons dans l’ancien stade et des saisons jusqu’à 2019-2020 dans le nouveau stade

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Une réponse aux nouvelles attentes du public

Au cours de la décennie 2009-2019, l’affluence moyenne d’un match au stade de la Mosson est passée de 18 980 spectateurs à 13 824 spectateurs, soit une baisse de 20 %.

Bien plus qu’une nouvelle enceinte sportive, le MHSC entend faire du nouveau Stade Louis-Nicollin un lieu emblématique de la métropole, mettant en valeur le territoire au travers d’un ouvrage moderne, écoresponsable et culturel, et proposant une nouvelle expérience du spectacle sportif comprenant de nombreuses animations, des services connectés, des lieux de divertissement et de restauration. L’objectif est de s’adresser et de faire venir au stade de nouveaux publics et en particulier les femmes et les familles.

Une étude réalisée par la Ligue Professionnelle de Football estime à 40 % la hausse de fréquentation des matchs du MHSC dans le cadre d’un nouveau stade, accessible au plus grand nombre et plus moderne. L’objectif du club est d’accueillir en moyenne 20 000 spectateurs par match dès la première année d’exploitation du Stade Louis-Nicollin.  

Un stade de la Mosson devenu obsolète

Classé en zone rouge du plan de prévention des risques d’inondation, le stade de La Mosson ne pourrait pas être construit aujourd’hui. Situé dans le champ d’expansion de crue de la Mosson, l’équipement est soumis à des aléas de crues importants et récurrents qui, pour un établissement recevant du public (ERP), le rendent particulièrement vulnérable.

Le 3 décembre 2003, le 29 septembre puis le 7 octobre 2014, le stade a subi de graves inondations après de violentes crues de la Mosson. Les dégâts financiers se chiffrent en millions d’euros (6,5 M€ en moyenne pour une remise en état après une inondation), couverts à 50 % seulement par les assurances, qui considèrent le risque de moins en moins aléatoire, du fait du dérèglement climatique. 

Inondations au Stade de La Mosson en octobre 2014

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Des conditions d’accessibilité et de confort insuffisantes

La configuration du stade le rend inadapté à l’accueil des personnes à mobilité réduite, et peu confortable du fait de l’exposition de ses tribunes aux intempéries.

Par ailleurs, sa situation géographique, dans une zone urbanisée dense, ne permet pas d’envisager de nouveaux services et aménagements aux abords du stade. Malgré la présence de la ligne 1 du tram, une majorité de spectateurs privilégie la voiture pour se rendre dans le quartier Mosson. L’accessibilité y est contrainte par un nombre limité de places de parkings (950 places) et il ne peut y être proposé de services de loisirs, d’hôtellerie ou de restauration, susceptibles d’attirer le public au-delà des seuls horaires de matchs.