Quelles retombées économiques et sociales ?

Le Stade Louis-Nicollin, comme la ZAC Ode à la Mer, a pour ambition de devenir un pôle d’attractivité économique au sud de la métropole montpelliéraine, et de contribuer au rayonnement et au dynamisme de celle-ci par l’accueil de manifestations sportives et culturelles d’ampleur nationale ou internationale.

Il s’agit d’y développer des activités complémentaires, et non concurrentes de celles d’ores et déjà proposées en centre-ville, pour veiller à ne pas en faire un vecteur de dévitalisation de celui-ci. Cette priorité, affirmée par la Métropole, est pleinement partagée par le MHSC.

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Les créations d’emploi en phase travaux

Selon les premières estimations réalisées par le MHSC, les travaux de construction du Stade Louis-Nicollin généreront jusqu’à 2 000 emplois directs (chantier en lui-même) et indirects (commandes de matériaux aux entreprises locales, sécurisation des travaux, activités de restauration des ouvriers, etc.)

Les créations d’emploi en phase d’exploitation

Les créations d’emplois générées par les différentes activités in stadia sont estimées entre 500 et 1 000 emplois permanents sur site. À ceux-ci s’ajoutent le maintien de 600 emplois temporaires nécessaires à l’organisation des matchs.

Par ailleurs, les 20 000 m² de bureaux prévus par le projet permettent d’envisager l’accueil de 1 600 emplois permanents sur site.

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Un impact neutre sur les finances de la collectivité

Le déménagement au Stade Louis-Nicollin du MHSC représente pour la Collectivité une perte de recette correspondant à la redevance d’occupation temporaire du domaine public (constitué par le stade de la Mosson) acquittée annuellement par le club.

En contrepartie, il permettra de réduire (en fonction des projets qui seront in-fine retenus pour la requalification du stade) la charge de 1,5 million d’euros consacrés annuellement à l’entretien du stade de la Mosson. 

Le Stade Louis-Nicollin représente par ailleurs pour la Collectivité une perspective de recettes fiscales nouvelles (non estimées à ce stade) constituée des taxes foncières et taxes sur la contribution foncière (CFE) des entreprises domiciliées in stadia.

Au travers de cette initiative, la Collectivité attend un impact neutre sur ses finances.